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Histoire en triangle

Le Triangle de Karpman, conçu par Stephen Karpman en 1968, est un modèle psychologique qui décrit les jeux relationnels dysfonctionnels à travers trois rôles principaux : le Sauveur, la Victime et le Persécuteur. Ces rôles sont fluides, les individus pouvant alterner entre eux dans une dynamique répétitive et souvent problématique.

 

Le rôle du Sauveur

Le Sauveur se distingue par une tendance à prendre en charge les problèmes des autres, parfois de manière excessive et au détriment de ses propres besoins. Il adopte une posture de "réparateur" ou de "protecteur", même lorsque l’aide n’a pas été sollicitée ou désirée. Ce comportement peut répondre à un besoin personnel de se sentir utile et valorisé, mais il contribue également à créer une dépendance chez la Victime et à entretenir des relations déséquilibrées.

Ce rôle, bien qu’apparemment altruiste, peut masquer des insécurités profondes. Les Sauveurs cherchent souvent une validation externe et une reconnaissance, particulièrement chez ceux ayant un attachement anxieux ou désorganisé. En s’impliquant excessivement dans les relations, ils tentent d’éviter le rejet ou l’abandon en rendant leur présence indispensable. Cependant, cette dynamique empêche souvent l'autre de développer son autonomie.

 

Origines et schémas sous-jacents

Le rôle du Sauveur s'enracine fréquemment dans des schémas cognitifs et émotionnels forgés pendant l’enfance, tels que :

  • Auto-dévalorisation : le Sauveur perçoit sa valeur personnelle uniquement à travers son utilité pour autrui. Cela le pousse à chercher constamment des opportunités de "se rendre indispensable" pour compenser un sentiment de manque d’estime de soi.

  • Hyper-responsabilité émotionnelle : il se sent responsable des émotions et des besoins des autres, au point de se culpabiliser s’il ne répond pas à leurs attentes. Cette pression auto-imposée renforce son besoin d’intervenir et son incapacité à poser des limites saines.

 

Les conséquences

Si le Sauveur trouve temporairement un sentiment de contrôle ou d’importance dans son rôle, cela alimente néanmoins des relations dysfonctionnelles. Il sacrifie souvent ses propres besoins pour maintenir ces dynamiques, au prix d’une frustration ou d’un épuisement émotionnel. En cherchant à protéger ou à réparer, il prive la Victime de l’opportunité de grandir ou de résoudre ses propres difficultés, perpétuant ainsi le cycle.


En conclusion

Le rôle du Sauveur, bien qu'ancré dans une intention positive, reflète souvent des insécurités profondes et des schémas relationnels malsains. Identifier ces dynamiques est essentiel pour apprendre à poser des limites, valoriser son propre bien-être et favoriser des relations équilibrées, où chaque individu peut s’épanouir de manière autonome.

 

J’ai vécu ce rôle. J’ai rangé ma cape de super-héros. Je reste toutefois attaché d’aider les autres dans mon rôle de thérapeute. J’accompagne les personnes sur leur chemin de vie, sans jugement ni prise de contrôle sur un processus qui est avant tout celui de la personne qui vient me consulter.

 

Vous en avez marre de souffrir du rôle de sauveur ?

Osez venir en parler, c’est déjà commencé d’aller mieux !


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Je suis Ghislain Darbon - En estime de soi (E.I.)Sophrologue / Psychopraticien en EFT


Formation en DU Thérapies Brèves – Université Claude Bernard de Lyon (En cours)


Cabinets à Saint Priest et Vénissieux

Domicile et téléconsultation


prendre rendez-vous :

06 84 15 62 79 ou sur Crénolibre


 
 
 

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